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    Terme Définition
    Sensibilité

    La sensibilité d'un test diagnostique est la proportion de vrais positifs, c'est à dire de patients étant réellement atteints de la maladie et dont le diagnostic a été réalisé grâce au test en question. Elle se calcule en divisant le nombre de vrais positifs par le nombre de fois où le test a été pratiqué chez des malades porteurs de la maladie (qui est la somme des tests positifs et négatifs chez les malades).

    Service médical rendu

    La commission de la Transparence a la responsabilité, en France, d'évaluer le service médical rendu (SMR) de chaque nouveau médicament qui demande un remboursement par la Sécurité sociale. Le SMR est évalué dans la pathologie qui correspond à l'indication thérapeutique du médicament telle qu'elle a été validée par l'AMM.
    La commission évalue également l'amélioration du SMR ou ASMR par rapport aux médicaments déjà validés dans l'indication, et classe l'ASMR du nouveau médicament de 1 (amélioration maximum) à 6 (absence totale d'amélioration). Le niveau d'ASMR est important pour l'enregistrement du nouveau médicament aux collectivités (hôpitaux) et pour la négociation du prix de vente du médicament en pharmacie (prix fixé par l'administration).

    Seuil

    La notion de seuil est utilisée en pharmacologie pour caractériser des doses (ou des concentrations plasmatiques) de médicaments pour lesquelles apparaissent soit des effets pharmacodynamiques, soit des effets bénéfiques thérapeutiques, soit des effets indésirables.

     

    Simple aveugle

    (voir insu)

    Site

    Dans les essais cliniques, on parle souvent de site ou de centre investigateur pour désigner le lieu où un investigateur effectue une recherche biomédicale. On parlera également de "visites sur site" des ARC pour les contrôles de qualité effectués chez les investigateurs dans un essai clinique.

     

    Soins courants (Recherches d’évaluation)

    Selon l’art. L 1121-1-2CSP et le décret (art. R 1121-3), sont exclues du champ de la loi sur les recherches biomédicales, les «recherches d’évaluation des soins courants, autres que celles portant sur les médicaments, lorsque tous les actes sont pratiqués et les produits utilisés de manière habituelle mais que des modalités particulières de surveillance sont prévues par un protocole obligatoirement soumis à l’avis d’un CPP».
    Il s’agit donc de recherches cliniques interventionnelles «dont l’objectif est d’évaluer des actes, combinaisons d’actes ou stratégies médicales de prévention, de diagnostic ou de traitement qui sont de pratique courante, c’est à dire faisant l’objet d’un consensus professionnel, dans le respect de leurs indications».
    Quelques précisions s’imposent :

    • Le législateur, en créant cette nouvelle catégorie de recherches cliniques, a voulu en faciliter la réalisation en l’excluant du champ de la loi sur les recherches biomédicales
    • Les essais de médicaments même après l’AMM (phase 4) ne peuvent pas faire partie de ces recherches d’évaluation des soins courants alors que les essais de dispositifs médicaux le peuvent à condition que l’usage des dispositifs soit conforme à leur notice d’utilisation
    • Ces recherches «soins courants» peuvent comporter une randomisation et des méthodes de mise en insu mais le décret précise que dans un essai en 2 groupes parallèles comparant des stratégies médicales sont exclues les recherches où «l’une de ces stratégies peut en l’état des connaissances être considérée comme supérieure à l’autre en termes de sécurité et d’efficacité» (ce qui revient à dire que si l’on sait déjà qu’une stratégie est supérieure à l’autre ce n’est plus la peine de les comparer !).
    • Ces recherches peuvent comporter « des modalités particulières de surveillance…prévues par un protocole », y compris des prélèvements sanguins (art. L. 1121-8-1 modifié).
    • L’autorisation de l’autorité compétente n’est pas nécessaire. En revanche il faut avoir un avis favorable d’un Comité de Protection des Personnes (CPP). Comme pour les autres recherches biomédicales, le CPP saisi par le promoteur (qui peut être ici l’investigateur lui-même) est celui du lieu où est mise en œuvre la recherche. C’est le CPP qui validera le caractère « courant » des soins évalués dans la recherche.
    • L’art. R. 1121-3 précise que : «les modalités particulières de surveillance mises en œuvre dans ces recherches ne comportent que des risques et des contraintes négligeables pour la personne qui se prête à la recherche». Ce point fera l’objet d’une validation par le CPP.
    • L’information des patients est obligatoire. Selon l’art. R 1121-3 : « l’information du patient fait l’objet d’un document écrit soumis préalablement au CPP ». L’arrêté précise que les personnes informées peuvent s’opposer à leur inclusion dans la recherche. La loi ne prévoit pas de faire signer le patient pour le faire attester qu’il a bien reçu l’information et qu’il accepte de participer à la recherche sur l’évaluation des soins courants. Cependant il est recommandé aux investigateurs de s’assurer que le patient a bien reçu et compris cette information soit à l’aide de la présence d’un témoin qui pourra l’attester, soit même en faisant signer un formulaire d’information (car si la loi ne l’exige pas, elle ne l’interdit pas non plus !) Rappelons à ce sujet que si, lors de ces recherches, des prélèvements sanguins sont prévus à des fins de recherches génétiques, l’information du patient et la signature du consentement écrit sont obligatoires.
    • On peut rappeler enfin que puisqu’il n’y a dans ces recherches que des « risques et des contraintes négligeables pour la personne » qui s’y prête, il n’est pas nécessaire de contracter une assurance particulière pour ces recherches.
    • Le budget du « surcoût » de la recherche ne concernera que les frais inhérents à la recherche, les soins courants étant normalement pris en charge par la sécurité sociale.
    Source (document)
    Sous-groupes (analyse en)

    L'analyse en sous-groupes dans un essai clinique est une analyse réalisée dans des groupes particuliers de patients ayant en commun une ou plusieurs caractéristiques qui les distinguent du reste des patients inclus dans l'essai. Ceci peut être particulièrement intéressant pour découvrir des facteurs de risque d'apparition d'un effet bénéfique ou indésirable. Cependant, seules les analyses prévues avant le début de l'étude et dont on aura tenu compte pour le calcul des effectifs des patients à inclure dans l'essai ont une signification réelle. Une analyse en sous-groupe prévue avant le début de l'essai nécessite souvent une stratification des patients inclus. Les analyses réalisées après la fin de l'étude (post-hoc analysis) n'ont pas de valeur dans la mesure où leurs résultats peuvent être entachés par de nombreux biais.

    Spécificité

    La spécificité d'un test diagnostique est la proportion de vrais négatifs, c'est à dire de sujets non malades chez lesquels le test est négatif. Elle se calcule en divisant le nombre de vrais négatifs par le nombre de fois où ce test a été pratiqué chez des sujets non porteurs de la maladie.

    Stockage (archivage)

    Dans un essai clinique, il faut prévoir le stockage et l'archivage (conservation pendant 15 ans) des documents de l'essai, y compris des documents sources conservés par l'investigateur. Il faut également, s'il s'agit d'un essai de médicament, prévoir les conditions de stockage des lots thérapeutiques :

    • à la pharmacie à usage intérieur si l'essai se déroule à l'hôpital
    • chez les médecins investigateurs si l'essai se déroule en médecine libérale

     

    Stratification

    La stratification consiste à diviser un échantillon d'une population en plusieurs sous-groupes selon la répartition d'un ou plusieurs critères donnés. Ceci est réalisé dans l'objectif de mesurer l'influence du ou des critères concernés sur la mesure effectuée. La stratification est importante au moment de la randomisation des patients dans un essai clinique comparatif car elle permet d'assurer une égalité de répartition du ou des critères concernés dans les différents groupes de l'essai clinique.

    Surcoût de la recherche

    Ce terme définit le coût de la recherche qui, chez un patient inclus dans un essai clinique, ne peut être imputé au budget de l'hôpital mais qui doit être pris en charge soit par le promoteur de l'essai, soit par une tierce personne qui finance la recherche. Ce coût de la recherche sera très clairement différencié du coût des soins que le patient aurait de toutes façons reçu s'il n'avait pas été inclus dans cette recherche (voir budget).

     

    Survie

    Permet d'évaluer, dans le suivi d'un groupe de patients pendant une durée déterminée, le nombre de patients survivants à la fin de cette période.

    Technicien d'essai clinique

    (voir Assistant de Recherche Clinique)
    Le terme de TEC a été créé par l'INSERM et le ministère de la Santé lorsque l'épidémie de SIDA a nécessité l'identification d'une fonction d'aide aux médecins traitants pour les études épidémiologiques. Par la suite, les TEC ont assisté le médecin dans les essais cliniques réalisés chez ces patients. A l'AP-HP, le terme de TEC est réservé par le Département de la Recherche Clinique et du Développement aux personnes qui aident les investigateurs impliqués dans la réalisation des recherches biomédicales. Le terme de TEC est souvent confondu à tort avec celui d'ARC qui est caractéristique d'un contrôleur de qualité.

    Témoin

    Dans les essais cliniques comparatifs, il faut qu'il existe un "groupe témoin" de patients qui sert de groupe comparateur. Ces essais sont appelés des "essais contrôlés", ce qui est en fait un anglicisme correspondant à la francisation du terme "controlled trials" (voir essai contrôlé).

    Test (unilatéral ou bilatéral)

    Caractérise un test statistique qui est :

    • unilatéral si la zone de rejet de l'hypothèse nulle testée ne s'étend que d'un côté de celle-ci ;
    • bilatéral si la zone de rejet de l'hypothèse nulle testée s'étend de part et d'autre de celle-ci. Le test bilatéral est préférable chaque fois que l'on est intéressé à explorer les deux côtés de la zone de rejet (en pratique la probabilité que le traitement A soit supérieur ou inférieur au traitement B).

    Le test unilatéral nécessitera de choisir au préalable une seule hypothèse à tester.

    Le choix préalable d'un test unilatéral ou bilatéral dans un essai clinique comparatif aura une incidence sur le calcul des effectifs de patients à inclure dans l'essai.
     

    Titration forcée

    Consiste à augmenter systématiquement la posologie d'un médicament chez chaque sujet ou patient inclus dans un essai clinique jusqu'à ce qu'on ait atteint une dose maximale qui a été pré-déterminée au cours de la préparation du protocole de l'essai.

    Titration individuelle

    La titration individuelle est un plan expérimental d'essai clinique dans lequel la dose d'un médicament est déterminée pour chaque patient en fonction d'un objectif pré-établi d'efficacité ou de tolérance, sachant que la posologie individuelle sera augmentée progressivement jusqu'à ce qu'on ait atteint cet objectif.

    Tolérance

    Le sens courant donné aujourd'hui à ce mot correspond à la possibilité d'apparition ou non d'un effet indésirable lors d'un traitement médicamenteux. Cependant, il existe un autre sens plus ancien utilisé dans la définition d'une toxicomanie et qui caractérise le fait qu'un toxicomane devient progressivement tolérant à des doses fortes de la substance toxicomanogène dont l'effet psychique peut tendre à diminuer, ce qui incite le sujet à augmenter les doses de cette substance.

    Traitement de référence

    (voir référence - médicament de)

    Traitements associés

    Caractérise les médicaments dont l'administration est soit autorisée au cours d'un essai clinique, soit obligatoire dans chaque groupe de patients de l'essai clinique. A l'inverse, il peut exister des traitements ou médicaments interdits au cours de l'essai clinique.

    Transparence (commission)

    Cette commission est chargée en France d'évaluer le service médical rendu (voir service médical rendu) d'un nouveau médicament, dont le fabricant demande un remboursement par la Sécurité sociale. Le rôle de la commission de la Transparence est de comparer l'efficacité et la tolérance de médicaments d'une même classe thérapeutique (ce que ne fait pas la commission d'AMM).

    Variabilité

    Caractérise la possibilité de variation d'un critère ou d'un paramètre ou d'une variable dans une recherche biomédicale.

    Verum

    Nom donné au médicament testé dans un essai clinique comparatif par rapport à un placebo.

    Violation (du protocole)

    Caractérise le non-respect d'un point du protocole d'une recherche biomédicale. Ceci peut concerner aussi bien les critères de sélection des patients que le déroulement et le suivi du protocole. Tout le problème est d'évaluer pour chaque violation du protocole les conséquences que cela peut avoir sur la signification du résultat final pour le patient ayant été l'objet de cette violation. On parle souvent de déviations "mineures" ou "majeures" qui sont autant de violations du protocole.

    Visites (de l'essai)

    Dans un essai clinique, le terme correspond aux visites effectuées chez les investigateurs par les ARC dans le but d'effectuer les contrôles de qualité nécessaires au début, en cours et en fin d'essai.

    Volontaire

    Toute personne qui se prête à une recherche biomédicale doit être volontaire au sens de la loi Huriet-Sérusclat : CSP art. L1122-1 "Préalablement à la réalisation d'une recherche biomédicale sur une personne, le consentement libre, éclairé et exprès de celle-ci doit être recueilli après que l'investigateur..." ait fourni les informations prévues par la loi.
    Dans le langage courant, on parle souvent de "sujet volontaire" pour définir les sujets volontaires sains, mais cet usage n'est pas correct puisque les malades aussi doivent être "volontaires" pour participer à une recherche biomédicale.

    Wash-out

    Une période de "wash-out" ou de "lavage" est une période d'un essai clinique pendant laquelle le sujet ou le patient ne prend pas de médicament pharmacologiquement actif. Il peut soit prendre un placebo, soit ne prendre aucun médicament. Cette période de lavage est surtout utilisée :

    • soit avant l'inclusion du patient dans un essai lorsqu'on souhaite qu'il élimine les médicaments qu'il prenait précédemment ;
    • soit dans un essai croisé, dans une période intercalée entre deux périodes de traitement lorsqu'on souhaite que le patient élimine le médicament de la période précédente avant de commencer à prendre le médicament de la période suivante.